LANDKUNST ((( ARCHITECTURES DU POSSIBLE
Cette architecture est inspirée des ballots de paille et des scieries que l'on trouve
dans la vallée du Thoré.
Située dans un "espace entre", pentu et peu fréquenté, entre une route, un chemin
et un terrain militaire, elle propose au visiteur une appréhension autre du paysage.
Elle a été construite à l'endroit où les buis formaient une voûte naturelle, forme qui
peut rappeler celle de la grotte de l'ermite, située à l'entrée du causse.
C'est un espace à vivre : soyez libres de prendre le temps de l'habiter !
A-t-on besoin de construire des murs autour de soi pour pouvoir se sentir en sécurité,
soi, libre ?
Peut-on envisager des lieux, modules, petites architectures ouvertes, sans fonctions
particulières si ce n'est celle de proposer à tous un espace de possible, où l'on puisse
se relier au plus profond de notre être, tout en étant vraiment dans le monde, sans
séparation : au présent ?
C'est autour de ce questionnement que Charlotte Louen et Julie Chaumette ont proposé
une "architecture du possible" à Best (une petite ville hollandaise), dans le cadre d'une
résidence d'artiste lors d'un festival appelé LANDKUNST. Landkunst, art et paysage.
S'inspirer du lieu de résidence (une ferme), des personnes qui l'habitent et de son
histoire pour créer une œuvre.
Le projet des architectures du possible, ou (((, était né.
Elles ont eu envie de relier ce projet avec les lieux d'où elles venaient : Remagen, en
Allemagne, et Caucalières, en France ; afin d'ouvrir cette expérience et proposer ce
qui pourrait être le début d'une carte des architectures ouvertes. Ainsi, elles ont invité
Friedrich Louen (étudiant forestier) et Pierrick Lacord (artiste) à travailler sur les projets
à Remagen et Caucalières.
No comments:
Post a Comment