30.7.10

géjuma-do

LANDKUNST ((( ARCHITECTURES DU POSSIBLE


Cette architecture est inspirée des ballots de paille et des scieries que l'on trouve

dans la vallée du Thoré.

Située dans un "espace entre", pentu et peu fréquenté, entre une route, un chemin

et un terrain militaire, elle propose au visiteur une appréhension autre du paysage.

Elle a été construite à l'endroit où les buis formaient une voûte naturelle, forme qui

peut rappeler celle de la grotte de l'ermite, située à l'entrée du causse.


C'est un espace à vivre : soyez libres de prendre le temps de l'habiter !



A-t-on besoin de construire des murs autour de soi pour pouvoir se sentir en sécurité,

soi, libre ?

Peut-on envisager des lieux, modules, petites architectures ouvertes, sans fonctions

particulières si ce n'est celle de proposer à tous un espace de possible, où l'on puisse

se relier au plus profond de notre être, tout en étant vraiment dans le monde, sans

séparation : au présent ?

C'est autour de ce questionnement que Charlotte Louen et Julie Chaumette ont proposé

une "architecture du possible" à Best (une petite ville hollandaise), dans le cadre d'une

résidence d'artiste lors d'un festival appelé LANDKUNST. Landkunst, art et paysage.

S'inspirer du lieu de résidence (une ferme), des personnes qui l'habitent et de son

histoire pour créer une œuvre.

Le projet des architectures du possible, ou (((, était né.

Elles ont eu envie de relier ce projet avec les lieux d'où elles venaient : Remagen, en

Allemagne, et Caucalières, en France ; afin d'ouvrir cette expérience et proposer ce

qui pourrait être le début d'une carte des architectures ouvertes. Ainsi, elles ont invité

Friedrich Louen (étudiant forestier) et Pierrick Lacord (artiste) à travailler sur les projets

à Remagen et Caucalières.

No comments:

Post a Comment